Par Francis CAROLE
Les Martiniquais ne peuvent plus continuer à assister en silence à l’inacceptable.
La réalité objective est qu’un homme qui a été spolié, dont les terres -de l’avis même des tribunaux-ont été bel et bien volées, est poursuivi, mis sous une scandaleuse pression, arrêté, brutalisé, considéré comme un vulgaire criminel parce qu’il ose défendre ses droits et réclamer justice. On chercherait à éliminer Hervé PINTO qu’on ne s’y prendrait pas autrement…
Le préfet de Martinique a une responsabilité écrasante dans ce déni de justice et le harcèlement quotidien contre Hervé PINTO. En agissant ainsi, le représentant de l’Etat colonial, sans doute emporté par un sentiment de toute puissance et frappé d’une rare cécité politique, joue aux apprentis sorciers et attise des incendies qu’il ne pourra pas éteindre demain avec quelques gendarmes…
Le bon sens, la rationalité, la justice, le droit commandent qu’Hervé PINTO et les héritiers GRAT soient, sans délai, rétablis dans la totalité de leurs droits, conformément aux jugements du 11 septembre 2007 et du 14 janvier 2011.
On ne saurait interdire au propriétaire d’un terrain de venir sur ses terres.
Les persécutions doivent cesser !
Ce n’est que sur cette base que les autres problèmes d’Anklouèt pourront être discutés dans un climat serein.
Notre silence nous déshonore. Le traitement réservé par les forces de répression françaises à un homme qui est dans ses droits devrait nous conduire à faire tous front aux côtés d’Hervé PINTO.
Ce n’est pas une question de sentiments mais une exigence morale contre la corruption et l’injustice dans notre pays.
Francis CAROLE
MARTINIQUE
Lundi 29 janvier 2024