La réforme des retraites du gouvernement Macron est largement contestée par les salarié.e.s, en France mais aussi en Martinique et dans les autres colonies françaises.
Au prétexte de vouloir « sauver la retraite par répartition », l’exécutif français envisage une série de mesures injustes, discriminatoires à l’endroit des femmes et qui ne se justifient pas. Le report de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans ainsi que l’allongement de la durée des cotisations, qui passera à 43 ans dès 2027, suscitent de justes colères et mobilisations.
Alors que les travailleurs contribuent objectivement à créer la richesse et à permettre à certains d’amasser des milliards, ils sont les seuls à se sacrifier afin de s’assurer une retraite, en moyenne bien maigre, en dessous du minimum salarial. Permettre un minimum de justice sociale consisterait à prendre l’argent là où il est pour mieux répartir les richesses et garantir une juste récompense des travailleuses et travailleurs.
Le système social en place a, de fait, institutionnalisé la maltraitance des retraité.e.s et des personnes âgées dont beaucoup sont réduit.e.s à la survie.
Ainsi, en Martinique, 32% des retraité.e.s se retrouvent en situation de pauvreté. Quand on sait que les plus de 60 ans représenteront 40% de la population dans moins de 10 ans, on mesure l’ampleur de la tragédie sociale.
Le PALIMA soutient donc totalement les revendications des travailleurs et travailleuses contre cette réforme des retraites.
Vendredi 3 février 2023
PALIMA-La rédaction.